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23/09/2016

La philo selon Papillote

bac 2016,cinéma français,chansonEt non pas selon Philippe, sitcom de AB productions, déjà coupable de Premiers baisers et Hélène et les garçons.
Mémé et son train de retard n'avait pas encore publié son traditionnel article sur les sujets de philo du bac. Maintenant que la rentrée est passée et qu'une nouvelle année scolaire commence, c'est donc le moment :

Série Littéraire :
- Nos convictions morales sont-elles fondées sur l’expérience ?
- Le désir est-il par nature illimité ?

Série Économique :
- Savons-nous toujours ce que nous désirons ?
- Pourquoi avons-nous intérêt à étudier l’histoire ?

Série Scientifique :
- Travailler moins, est-ce vivre mieux ?
- Faut-il démontrer pour savoir ?

Séries Technologique :
- Pour être juste, suffit-il d’obéir aux lois ?
- Pouvons-nous toujours justifier nos croyances ?

Évidemment, j’aurai choisi le sujet sur le travail, ma grande passion.
Travailler moins, est-ce vivre mieux ?
Mon prof de philo m’a appris qu’il fallait rédiger sa dissertation en suivant un schéma précis : un premier paragraphe d’introduction, reformulant et blablatant autour de la question pour bien montrer qu’on l’a comprise (travailler ? Quel est ce mot ? Jamais entendu  parler). On doit ensuite exposer son plan, avec le classique : thèse-antithèse-synthèse, c’est-à-dire : oui, c’est bien - non, pas bien - en conclusion : c’est bien et c’est pas bien aussi. (prendre la voix des moutons qui bêlent ensemble dans Le pari des Inconnus, en regardant des photos de cigarettes ou autres « bien » « pas bien » «  bien, mais à consommer avec modération » -voir extrait en lien-) Bref, il faut nuancer son discours dans la synthèse : je suis ni pour ni contre, bien au contraire.

Alors avec moi, ça va être plus direct : pas besoin d’antithèse, je peux répondre tout de suite : « travailler moins, est-ce vivre mieux ? » : oui ! La question ne se pose même pas, m’enfin !

Mon prof m’a aussi expliqué qu’il fallait citer des phrases de Platon, Nietzsche, Kant, Schopenhauer et BHL (trouver l’intrus dans cette liste).

Ainsi pour illustrer mon propos,  je donne de grands philosophes en exemple :

En premier, les conseils à un nourrisson :

bac 2016,cinéma français,chanson« A toi, l’enfant qui vient de naître
Je dois te dire pour être honnête
Que ce n’est pas en travaillant
Qu’on trouve le bonheur sur Terre
J’en veux l’exemple que mon père
Qui vit le jour de son enterrement
Qu’il était le plus riche du cimetière

Sois feignant, sois feignant, tu vivras content !
Sois feignant, sois feignant, tu vivras longtemps. »

Mais encore :

« Travailler, c’est trop dur, et voler, c’est pas beau
Demander  la charité, c’est quelque chose que je ne sais pas faire
Chaque jour que je vis, on me demande de quoi je vis
Je dis que je vis d’amour, et j’espère vivre vieux ! »

Sans oublier :

« Le travail c’est la santé
Rien faire, c’est la conserver
Les prisonniers du boulot
Ne font pas de vieux os

Ces gens qui courent au grand galop
En auto, métro ou vélo
Vont-ils voir un film rigolo ?
Mais non, ils vont à leur boulot

bac 2016,cinéma français,chansonIls bossent onze mois pour les vacances
Et sont crevés quand elles commencent
Un mois plus tard, ils sont costauds
Mais faut reprendre le boulot

Dire qu'il y a des gens en pagaille
Qui courent sans cesse après le travail
Moi le travail me court après
Il n'est pas près de me rattraper

Maintenant dans le plus petit village
Les gens travaillent comme des sauvages
Pour se payer tout le confort
Quand ils l'ont, eh bien, ils sont morts

Hommes d'affaires et meneurs de foule
Travaillent à en perdre la boule
Et meurent d'une maladie de cœur
C'est très rare chez les pétanqueurs ! »

Et pour résumer, je citerais Philippe Noiret qui décide d’arrêter de travailler dans le film Alexandre le bienheureux : « il faut prendre le temps de prendre son temps » (voir extrait en lien)

En second choix, j’aurais sélectionné un sujet sur le désir, marronnier qui refleurit chaque année.

Le désir est-il par nature illimité ?

« Mon premier c'est désir
Mon deuxième du plaisir
Mon troisième c'est souffrir ouh ouh
Et mon tout fait des souvenirs »

Savons-nous toujours ce que nous désirons ?

« Besoin de rien, envie de toi »

Voilà. En conclusion, je souhaite préciser qu’en terminale j’ai eu 18 de moyenne en philo toute l’année, mais que j’ai eu 8 au bac, coefficient 7, vlam bam, pouf dans ta gueule va au rattrapage. Je ne comprends pas, mes références sont pourtant excellentes non ?

Quiz On connaît la chanson : 5 chansons et leurs auteurs sont à retrouver dans le texte.

D’autres grands philosophes sortent de sublimes maximes, j’ai nommé nos lycéens et le cru des perles du bac 2016...
Suite demain

 

15/07/2016

Demain : partout dans le monde des solutions existent

demain.jpg"Tout le monde veut sauver la planète, mais personne veut descendre les poubelles" Jean Yanne.
Comme Merci patron, ce documentaire ne se limite pas à pointer les problèmes, mais donne des solutions pratiques et conviviales. Merci patron montre que l’on peut lutter contre les misères économiques et sociales, Demain rajoute la cause écologique, à travers des solutions testées dans certaines régions et qui fonctionnent : une agriculture locale, une monnaie locale (pour éviter l’évasion fiscale qui ruine nos sociétés). L’équipe se rend à San Francisco, où 80 % des déchets sont recyclés. A Copenhague, principalement alimentée par les énergies renouvelables, quasiment gratuites, où la population roule plus à vélo qu’en auto. En Angleterre ou à Détroit, où les habitants investissent des terrains vagues pour faire pousser des légumes. Dans les écoles de Finlande, où les élèves participent, apprennent des choses concrètes et utiles, ne sont pas en compétition, afin de développer leur confiance en eux, leur inventivité, leur esprit critique et collaboratif.

Un film revigorant. J’étais néanmoins un peu attristée car il donne des solutions que je pratique ou connais déjà à travers d’autres documentaires, mais le succès de Demain laisse penser que certains semblent les découvrir, ce qui montre qu’on a encore du chemin à faire pour éveiller et faire bouger les consciences. Par exemple la permaculture est présentée dans Les moissons du futur de Marie-Monique Robin (Le monde selon Monsanto, Notre poison quotidien…)

demain,cinéma françaisDemain possède le grand mérite de condenser plusieurs sujets en un seul documentaire, pas besoin de se taper tout Arte, France 5 et Canal + comme moi. Beaucoup pensent qu'ils ne peuvent rien faire ou que leurs maigres actions n'auront pas de conséquences, mais au contraire, chaque goutte d'eau compte. Sur le site du film, vous pouvez voir des exemples de gestes simples pour améliorer le monde : l’agriculture intensive étant largement responsable des problèmes écologiques (raréfaction de l’eau, pesticides, pollutions qui entraînent des cancers…) manger bio et moins de viande, choisir dans des amap ou biocoop (peu chères, contrairement à ce que beaucoup pensent). Acheter dans des commerces locaux, qui reversent plus d’argent à la collectivité que les multinationales. Recycler, réparer ses objets ou les échanger et prêter (on a rarement besoin d’utiliser une perceuse chaque jour).
Je suis inscrite sur le site de Paris « je m’engage ». J’ai proposé des poubelles de compost, qui seraient aussi utiles je pense que celles pour le verre dans chaque immeuble (perso je ne bois pas un litre de vin par jour, mais j’épluche des légumes quotidiennement). Pour l’instant, le compost n’est disponible que dans certains parcs de Paris. Dans ma cambrousse, on met directement les déchets alimentaires et le marc de café dans le jardin. Comme il est sans pesticides, on conserve le seul endroit du quartier qui attire autant d’oiseaux, de papillons, d’abeilles, de hérissons… Pour connaître de nombreuses astuces « qui peuvent faire la différence », allez-voir le site en lien ici.

Petit bémol sur le film : j’ai du mal avec Mélanie Laurent. Elle est talentueuse, très belle, on le sait. Pas besoin de gros plans sur elle, surtout dans un documentaire où l’auteur doit s’effacer devant son sujet (non mais, la caméra collée à son pif dans la voiture ! Je m’attendais presque à voir l’intérieur de ses trous de nez !) Inutile de prendre des poses aguicheuses et lascives (je me mordille la lèvre et secoue mes cheveux parce que je suis super concernée et révoltée par les problèmes) c’est un documentaire, pas un film de promotion sur la starlette !

Demain a remporté le César 2016 du meilleur documentaire. Il est sorti en décembre mais reste toujours à l’affiche, avec un record d’un million de spectateurs. Si vous ne l’avez pas encore vu, courez voir ce film indispensable pour créer le monde de demain. Je suis le projet depuis ses débuts, il a été financé de manière participative par les internautes, à hauteur de 500 000 euros à travers la plateforme kisskissbankbank. Le film montre bien « qu’ensemble, des solutions existent »

 

13/07/2016

Merci patron !

mercipatron.jpgQuel plaisir de travailler pour vous, on est heureux comme des fous !
Sauf que l’usine de Kenzo est délocalisée en Pologne, par son PDG, l’homme le plus riche de France : Bernard Arnault (33 milliards d’euros, 13ème fortune mondiale). Comme de nombreuses autres, la famille Klur se retrouve au chômage. Ne pouvant plus payer les factures, leur maison va être saisie. C’est alors qu'un drôle de Charlot, François Ruffin, fondateur du journal Fakir, intervient et met en place un stratagème dingue pour les sauver... Voir la bande annonce en lien.

merci patron, cinéma françaisCe film est un documentaire, tout est vrai. Mais les rebondissements innombrables en font un vrai suspense. Et une vraie comédie : cette communauté rappelle l’excellent Vous ne l’emporterez pas avec vous (l’argent) de Frank Capra.
François Ruffin se filme comme Michael Moore, mais est bien plus drôle. Il fait son faux candide avec son T-shirt « I love Bernard » et provoque une bonne sœur communiste en colère contre les délocalisations. Il s’incruste à l’assemblée générale des actionnaires de LVMH où il met un joyeux bazar…

merci patron, cinéma françaisContrairement à de nombreux documentaires déprimants qui se bornent à faire intervenir des spécialistes et à nous expliquer que le monde va mal et qu’on ne peut rien y faire, Ruffin montre que l’on peut changer les choses, ensemble et dans la bonne humeur. On ressort du cinéma ragaillardi et plein d’espoir. Jubilatoire. Le film est sorti fin février mais bénéficie d’un tel bouche à oreille (les spectateurs ont applaudi à la fin de la séance) que Merci patron est toujours programmé, et qu’il a cumulé plus de 300 000 entrées, ce qui est considérable pour un documentaire. Pour moi, le meilleur film de l'année, à voir absolument !

20/06/2016

Raphaël Personnaz se marie

Raphaël_Personnaz.jpgAvec moi.
Eh oui, après Ryan Gosling et Pio Marmaï, jamais deux sans trois. Que voulez-vous, je suis un véritable bourreau des cœurs.

Après la projection du film Dans les forêts de Sibérie (voir mon billet en lien), le réalisateur Safy Nebbou, le scénariste David Oelhoffen, le compositeur Ibrahim Maalouf et l’acteur principal Raphaël Personnaz viennent échanger avec nous.
Évidemment comme d’habitude je n’ose pas intervenir, ce qui me posait un tantinet problème lorsque c’était mon métier :
« Tu vas interviewer Gérard Lanvin.
- Oh non, il joue toujours les rôles de rustre pas sympa, et si il était pareil en vrai ? Et qu’il me dit « casse toi tu pues et Marche à l’ombre ! » (je confirme qu’il a tiré la tronche pendant toute la conférence de presse)
«  Catherine Deneuve, c’est une chance, une star pareille !
- Justement, elle m’intimide trop ! »
« Miou-Miou, elle fait plus cool, puis c’était la copine de Dewaere.
- Par solidarité avec Patrickou, je ne veux pas lui parler ! Elle avait qu’à pas le quitter pour Julien Clerc ! »
Parfois les artistes eux-mêmes m’encouragent, comme Marc Jolivet ou Forrest Whitaker « Et vous mademoiselle, vous n’avez pas posé de questions ?
- Non mais ça va, les autres journalistes ont déjà tout dit !
- Vous êtes sûre ? Ne soyez pas timide ! »
Ou pire comme Kyan Khojandi qui me parle comme si j’allais faire une syncope en me mettant la main sur l’épaule « ça va, tout va bien ? »
Je suis très à l’aise en société.

raphael foret.jpgDonc ce soir-là, je n’ose pas poser de questions sur le tournage (info principale : ils ont beaucoup picolé de vodka). Je n’ose pas dire au réalisateur Safy Nebbou que j’ai apprécié son film L’autre Dumas. Et je n’ose pas dire à Raphaël Personnaz que je trouve qu’il est l’un des meilleurs acteurs français actuels. Pourtant je sais que les artistes apprécient qu’on leur dise qu’on aime leur travail, surtout quand on le connaît vraiment : « Salut ! c’était sympa ton truc, j’avais jamais entendu parler de toi avant, c’est quoi ton nom ?
- C’est mon 218ème film et ça fait 35 ans que je fais ce métier. »

J’espère rattraper ma timidité lors du cocktail. Sans micro, sans spectateurs. Avec un coup dans le nez, désinhibée, j’arriverai bien à choper Raphaël Personnaz dans un coin.
Uniquement pour parler du film et par amour du cinéma évidemment. J’ai un bac+5 en ciné, tout ce qui m’intéresse, c’est le 7ème art :

Moi, collée au buffet : "- Bah dis-donc je croyais que Canal+ était au bord de la faillite avec leur nouvelle dictature présidence et 200 000 abonnés en moins depuis le début de l’année, mais ils n’ont pas lésiné sur les petits fours ! Scronch scronch Puis ya de la vodka : on est obligé de faire comme dans le film : se saouler ! Hips
BestFêtardeForever : - T'es sûre qu'on peut se resservir ?
-
Je suis abonnée à Canal depuis 18 ans, la seule irréductible qui ne télécharge aucun film, c’est moi qui finance tout ça ! Puis on accède facilement au buffet pour une fois, où sont-ils tous passés ?"

On se retourne et voit juste derrière toute l’équipe du film pour la séance photo officielle, et tout le monde qui la mitraille. Je suis tellement près des artistes qu’à mon avis on m’aperçoit sur la moitié des photos en train de me goinfrer « c’est qui l’ogresse dans le coin ? »

BFF : - Raphaellou est juste là !  Faut absolument que tu lui parles !
Qu’est-ce je peux bien lui dire ?
« Bonjour, j’ai adoré votre prestation. Surtout la scène où vous êtes à poil dans la neige. Non mais il fallait oser, on sait que le froid est peu flatteur pour les hommes. Alors justement, pour ne pas rester sur cette impression, je vous propose de rejouer la scène dans des conditions optimales, grandeur nature… Mais sans l’ours. Et sans moi aussi hein, je regarde, le paysage, c’est tout. »

raphael marius.jpgHum. C’est peut-être un peu trop direct comme approche. Lui dire que j’ai vu une grande partie de ses films et même ses pièces de théâtre ? Dans Au bonheur des ogres, il est touchant en frère protecteur mais gaffeur. Dans la pièce Les cartes du pouvoir, il était totalement habité par son rôle, on ne voyait que lui. Dans Marius et Fanny de Daniel Auteuil, (voir mon article en lien) il joue un Marius très convaincant et bien plus beau que Pierre Fresnay qui a réussi à me tirer des larmes quand il annonce à Fanny « je t’aime bien, mais plutôt que de vivre notre histoire, je vais d’abord aller faire le tour du monde voir si l’herbe est pas plus verte ailleurs, et si non, je reviendrai dans un an en donnant des nouvelles tous les 36 du mois, tu m’attendras bien sagement hein ? »  Eh bien non !
Il est aussi excellent dans Trois mondes, Le temps des aveux, Quai d'orsay… Pourtant si je lui cite toute sa filmographie, Il va me prendre pour une groupie, alors que je suis juste cinéphile, je n’avais même pas repéré qu’il jouait dans tous ces films puisque dans la plupart, il interprète des seconds rôles. Mais si je dis ça, il va penser qu’il n’est pas assez charismatique pour être remarqué.

Comment l’aborder ? En jouant la carte de la connivence !
« Salut Raphi ! Comment ça va depuis la dernière fois ? Mais si tu te souviens, La faute à Fidel de Julie Gavras, en 2006 ? Oui la conférence de presse, la seule journaliste qui n’a posé aucune question cachée dans un coin, c’était moi ! Comment ça tu ne te souviens pas ? Je suis pourtant inoubliable !»

Non vraiment, que lui dire ?
Comme ça fait 10 minutes que je suis plantée devant lui, il finit par me repérer :
« Oui ?
- Euh… il faudrait que je parle, enfin : « le personnage de Teddy m’évoque celui de Marius, ce besoin irrépressible de fuir, de vouloir échapper à son quotidien, de se sentir libre… Pourtant le quotidien n’est pas forcément routine et morosité, il n’est que ce qu’on en fait, il faut le voir avec un regard différent. Car comme disait le grand philosophe…
Mais tout ce que j’arrive à faire, c’est de le fixer avec mes grands yeux ronds sans pouvoir prononcer un mot.
- C’est pour une photo ?
- euh… vmrmpfk…»

J’ai donc un magnifique cliché avec Raphaël Personnaz, impeccable et photogénique, et moi avec un air crispé et absent (« mais pourquoi j’ai rien dit ? ») qui pourrait illustrer une campagne sur les ravages de l’alcool « tu t’es vu quand t’as bu ? »
A 20 ans, on est fraîche comme la rosée du matin, à 35, comme la bouteille de rosé de la veille.
Le réalisateur nous voit prendre des photos et plaisante à la cantonade « si vous voulez le numéro de Raphaël Personnaz, c’est le 06… »


reem.jpegPourtant je relativise mon cliché raté, lorsque quelques jours plus tard, pour illustrer mon article, je cherche une photo de Raphaël Personnaz sur Internet. Et là, sur quoi je tombe ?
Une image de lui avec Reem Kherici, peut-être sa compagne. Avec ses petits yeux, son air que je trouve sévère et son sourire carnassier, elle est mon opposée et me rappelle Eva Mendès, la femme de mon autre chouchou Ryan Gosling ! M’enfin, mais qu’est-ce qu’ils ont tous ?!
(Pour la situer, c’est elle qui joue la SS Frieda et Carlotta, « l’inexpugnable arrogance de votre beauté qui m’asperge » dans Oss117, Rio ne répond plus. Elle a également réalisé Paris à tout prix, sur une it girl : tout à fait moi).